Retour sur le « job dating » 2018 de Pôle emploi Vichy

La mise en relation des demandeurs d’emploi avec les recruteurs est une des principales missions des agences de Pôle emploi partout en France. A l’occasion de la Semaine pour l’emploi, en automne 2018, celle de Vichy a expérimenté le « job dating », une occasion pour les jeunes de rencontrer des professionnels qui, eux-mêmes, ont parfois du mal à recruter.

Dix minutes pour convaincre les recruteurs

Les participants étaient censés mettre en avant leur valeur en tant que salariés, devant des recruteurs de différents secteurs d’activité. Les entretiens se déroulaient dans les locaux des agences de Pôle emploi de Vichy et de Varennes-sur-Allier. Les candidats venaient avec leur CV. Mais ce genre d’exercice était limité dans le temps, et les participants devaient avoir un esprit de synthèse pour mettre en avant leurs compétences personnelles, en l’occurrence celles qui sont en rapport avec les postes demandés. Ce n’étaient pas de vrais entretiens d’embauche, ce n’étaient pas de simples expérimentations non plus. Ces entretiens s’inscrivaient exactement dans la mission de Pôle de mettre les demandeurs d’emploi en contact avec les recruteurs potentiels.

Chaque entretien avec un « premier contact » avec le recruteur

De manière plus générale, Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes encourage vivement les demandeurs d’emplois à jouer le jeu dans les jobs dating de cette année. L’organisme public incite les demandeurs d’emploi à « mettre toutes les chances de leur côté ». Pour 2019, les tête-à-tête durent un quart d’heure, mais cela demande toujours que les participants soient le plus synthétiques possible. Dans la deuxième région de France, en termes de dynamisme économique et démographique, on y croit, aux jobs dating, qui sont censés être des contacts préalables à des recrutements ultérieurs.

Le job dating reflète aussi une partie des réalités du marché de l’emploi : d’un côté, certains secteurs ont des difficultés à recruter, et les employeurs vont jusqu’à embaucher des candidats sans diplôme et peu expérimentés ; de l’autre, il y a des préjugés sur certains métiers, qui les rendent peu attractifs, y compris chez des chômeurs de longue durée.