Tirer profit du déficit foncier à Clermont-Ferrand

La déclaration au réel des revenus est une des premières conditions pour tirer parti du déficit foncier, sachant que vous ne pouvez pas revenir sur ce choix durant 3 ans. Mais quels sont précisément les revenus et les frais éligibles à ce mécanisme de défiscalisation ? Et quels sont les secteurs à privilégier pour un investissement à Clermont-Ferrand ? On vous dit tout.

Les revenus et les frais déductibles au régime réel

Les revenus pris en compte sont

  • Les loyers encaissés
  • Les indemnités versées par l’assureur pour couvrir les impayés
  • Les subventions octroyées par l’Agence nationale de l’habitat pour couvrir les coûts de la rénovation d’un logement ancien
  • Les redevances d’affichage

Les frais et charges déductibles (liste non exhaustive)

  • Le coût de l’entretien ou de la réparation pour la remise en état d’un logement ancien destiné à être loué
  • Le coût des travaux d’amélioration, en vue d’apporter davantage de confort au logement
  • Les provisions pour charges de propriété
  • Les frais de gestion et de procédure
  • La taxe foncière
  • Les frais de gérance
  • Les intérêts d’emprunt
  • Les frais de gestion et les honoraires du syndic, etc.

Avant de parler des quartiers à privilégier à Clermont-Ferrand, il est intéressant de souligner les atouts économiques de la métropole des Arvernes.

Les atouts économiques de Clermont-Ferrand

La ville affiche un taux de chômage plus faible que la moyenne nationale, les grands pourvoyeurs d’emplois étant Michel et les entreprises spécialisées dans les biotechnologies, l’informatique ou les pôles de compétitivité. Ces domaines de pointe contribuent à renforcer la densité économique de la ville, ce qui est de nature à attirer les investisseurs. Clermont-Ferrand est en même temps une grande ville universitaire, mais elle est aussi connue pour la richesse de son patrimoine architectural, qui reflète d’ailleurs l’art de vivre à la française.

Les quartiers à privilégier à Clermont-Ferrand

Le quartier de la République est en pleine mutation, attirant jeunes actifs, familles et étudiants. Les logements se négocient en moyenne autour de 2.000 €/m2, pour un rendement d’environ 6 %.

Les quartiers de Poncililon et Salin sont aussi des secteurs avec un bon potentiel locatif pour investir à Clermont-Ferrand. Le potentiel est d’autant plus fort du côté du quartier de Vallières, où les jeunes cadres dynamiques clermontois constituent 60 % de la population. Les biens se négocient à partir de 2.500 €/m2.

Enfin, l’hyper centre-ville réserver d’importantes opportunités pour un investisseur locatif. Les biens se monnayent en moyenne à 2.400 €/m2, pour un rendement de 5 %.